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Création : 22/03/2014 à 14:05 Mise à jour : 22/06/2014 à 21:37

Darkness

Mais quel est donc ce lien qui nous unit ?

Welcome !

Welcome !
 
Bonjour, bonsoir cher(e) lecteur/lectrice,
 
Tout d'abord, je tiens à remercier ta petite curiosité qui t'a permise d'arriver ici !
Met tes lunettes ou prépare tes petits yeux, tu as de la lecture qui t'attends, en espérant que tu l'apprécieras. D'ailleurs si tu veux faire partie des prévenus, rien de plus simple, laisse un petit commentaire et fais nous part de ta demande. Oui j'ai bien dis nous. Nous sommes deux à gérer cette histoire.


 
Lien : Ce qui unit des personnes.
Définition commune et pourtant compliquée. Qu'est-ce vraiment un lien ? Comment se forme-t-il ? Et pourquoi ? Parce que c'est comme ça répondrons-nous, et si ce n'était pas simplement « comme ça » ? Si il y avait autre chose derrière ? Et si le lien qui unissait ces deux protagonistes était plus fort que tout ? Si ce lien était toute leur vie ? Et si... Et si... Exister ne servait au fond qu'à disparaître dans l'obscurité ? Et si on s'aimait avant de mourir ? Et si l'amour était roi et que la misère était reine ? Nous serions fichu. Sauf que non. Un lien plus fort que tout. Un lien. Un vrai. Peut-être celui qui te sauvera. Et si... Et si c'était moi, ton lien ?


Et c'est ici que tout commence...
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#Posté le samedi 22 mars 2014 14:33

Modifié le lundi 31 mars 2014 13:26

Prologue

 
Prologue
 
 
Lundi 23 décembre 2013,
«La tristesse vient de la solitude du c½ur.»
 
PDV Malya


Je m'appelle Malya Roberts. Je suis née le 7 septembre 1895. J'ai 118 ans. Mon apparence m'en laisse croire que j'en ai 18. Ou du moins, c'est ce que je laisse croire aux humains. Tient, parlons des humains, petit être sans défense, la plupart me font pitié, ou peut-être que je jalouse ces femmes qui vieillissent et qui materne leur bébé. Je suis forte, rapide et pourtant, ma situation est particulièrement déplaisante. Ma famille est morte, il ne me reste que ma grande s½ur que je vois très peu et c'est très bien comme ça.
En ce moment même je suis inconfortablement installée sur un banc, les décorations de noël jonchant les arbres me donnent envie de vomir. Je pousse un soupir nonchalant avant de braquer mes pupilles bleues vers les passants qui marche d'un pas rapide. Sûrement dû à la température basse.
J'ai faim.
Je déteste les périodes de fête. Elles me rappellent un peut trop combien je suis seule. Je n'ai pas d'amis et je ne cherche pas à m'en faire. A quoi bon ? S'attacher n'est que souffrance et désillusion.
Je tourne doucement ma tête pour regarder l'heure inscrite sur la grande horloge de l'église, 23h23, déjà une heure que je suis ici à contempler les passants. Il fait froid, il fait nuit, et pourtant, je ne ressens rien. Ça me manquerais presque.
J'ai faim.
Les humains me font rires. Ils sont tous tellement imparfaits, comparables à des robots psychotiques qui font sans cesse les mêmes gestes. Certains me regardent avec étonnement et incompréhension, d'autres tentent un sourire, d'autres plus pressés ne prennent pas la peine de me regarder, ce sont ces personnages que je préfère, ils marchent, ne regardent personne, ils ont souvent l'air pressés. Mais au moins ils ne s'occupent pas de moi.
J'ai faim.
J'ai faim. Et si je suis ici, c'est pour chercher mon repas. Je n'éprouve pas spécialement de plaisir à faire du mal ou à faire peur mais c'est dans ma nature et cela fait quelques années que je l'ai accepté, je dois me nourrir de ces petits êtres sans défense, c'est ma nature.
J'ai faim.
Mes yeux se braquent automatiquement vers une jeune femme, la quarantaine, elle est seule, le visage pâle, elle marche doucement dans la neige, tête baissée. Proie parfaite. Je m'en mord déjà la lèvre.
La faim que je ressens est puissante. Ce n'est pas simplement un ventre qui gargouille ou cette sensation de ventre creux, non. C'est un tiraillement, une brûlure, une envie presque incontrôlable, un besoin, un manque constant.
J'ai faim.
Je me lève et d'un pas rapide je marche vers cette dame pour l'a contraindre de me suivre. Elle me suit dans une ruelle sombre ou même les chats n'osent pas s'y installer.


 - Ne crie pas, ne bouge pas.
 
L'excitation se fait ressentir, mes crocs sortent, mes yeux se remplissent de sang. C'est à chaque fois un délice indescriptible que je ressens. Je plante mes crocs parfaitement acérés dans son cou. Le liquide chaud et incroyablement exquis coule dans ma gorge pour atténuer cette faim rongeuse. C'est somptueux, presque jouissif. La seule chose qui peut encore me procurer de la satisfaction, le sang. Cela en est presque drôle. Moi qui me moque de la race humaine, ce sont pourtant eux qui me font vivre et me procure un plaisir incroyable.
J'allais la tuer. Je m'en fichai. Ou c'est ce que j'essayais de me persuader. A l'entente de son c½ur ralentissant, je la lâchai et lui laissait suffisamment de sang pour qu'elle puisse vivre. Malgré moi. Je voulais l'a tuer. Jusqu'à la dernière goutte.


 - Tu vas repartir tranquillement et tout oublié. Lui dis-je en l'a regardant droit dans les yeux.
 
J'attendais qu'elle parte pour sortir de cette sombre ruelle. Heureusement que la contrainte existait. Elle me permettait de faire tout ce que je voulais des Hommes.
Je m'essuyais brièvement les lèvres et sortit à mon tour de cette ruelle. Marchant vers mon piteux appartement, j'étais rassasiée et heureuse. Malheureusement, pas pour très longtemps.
Je m'appelle Malya Roberts. Je suis née le 7 septembre 1895. J'ai 118 ans. Et je suis un vampire. Pour vous servir.
 
 
 

 
                    ______________________________________________________________________
 
 
 

 
 
Lundi 23 décembre 2013,
« Le beau est toujours bizarre. »

 
PDV Roy
 
 
Salut. Moi c'est Roy. Roy Cooper. J'ai 17 ans et je suis né le 14 août 1996 à Londres. On dit souvent de moi que je suis étrange, incompréhensible, isolé, mystérieux et tout un tas de chose dont même moi, j'ignore l'existence... Depuis tout petit je suis passionné par le surnaturel, le mystère... Les choses que l'on ignore du monde, sont toujours les plus fascinantes et les plus belles. Ma famille et moi vivons actuellement à Oxford, et ce depuis maintenant 3 ans.
Il est actuellement 23h10 et je sors de boîte avec quelques amis. Je n'ai pas bu. D'ailleurs je ne bois jamais. Pourtant, tous mes amis sont fortement alcoolisés. C'est à moi de conduire... Je n'ai pas le permis. Je prends la route et raccompagne mes amis chez eux. Aucun accident, même si je me suis fait peur quelque fois. Frôler la mort me donne une sensation étrange... Une sensation de bien être extrême. Je n'ai pas peur de la mort. Après tout, si l'on dit de moi que je suis bizarre, il doit certainement y avoir une ou plusieurs raisons. En voici une. Je laisse la voiture chez un pote, l'aide à monter dans sa chambre, et part, sans faire un bruit. Je marche à présent dans la rue. Il est 23h20. Là, une fille, d'à peu près mon âge, attire mon attention. Elle ne bouge pas, paraît sinistre et sombre, dévisage les passants d'un regard noir, malgré la pureté de ses yeux. Je continue ma route. Elle se lève et suit une femme, l'entrainant alors dans un coin sombre. Je ne réagis pas. Je continue ma route. Je m'assois et attend un bus afin de me ramener chez moi. La femme ressort du coin sombre, seule, une goûte de sang coule le long de sa nuque et elle paraît plus pâle encore que la première fois.. Je suis paniqué mais à la fois intrigué, passionné, révolté... Tout un tas d'émotions se bousculent dans ma tête. Je cours vers la ruelle. Personne...


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#Posté le dimanche 23 mars 2014 08:54

Modifié le mardi 01 avril 2014 16:40

Chapitre 1

 
Chapitre 1
 
 
Mardi 24 décembre 2013,
« Je n'ai besoin de personne. »


  
PDV Malya
 
- Allo ?
 
Pourquoi j'avais répondu ? Par politesse peut-être. Je le regrettais déjà. Je connaissais très bien ma s½ur. Elle m'appelait deux fois par an. Pour mon sois disant anniversaire et pour cette piteuse fête commerciale, plus communément appelée réveillon.
 
- C'est Nelly, je t'appelle pour...
 
Je poussais un soupir bruyant avant de lui couper instantanément la parole.
 
- Pour m'inviter à fêter le réveillon chez tes merveilleux amis humains. Comme tous les ans. Et comme tous les ans je te réponds la même chose, Nelly. Lui répondis-je d'une voix lassée.
- Ça fait 30 ans qu'on ne s'est pas vu.
- Et c'est très bien comme ça.
 
Je mis fin à la conversation. Je n'aimais pas particulièrement ma s½ur. Je ne l'aimais même pas du tout. Bien que ce soit ma s½ur jumelle, aussi vampirique soit-il, elle était totalement différente de moi. Un peu trop folle, un peu trop gentille, un peu trop meurtrière. Un peu trop tout. Elle me rendait totalement chèvre et plus j'étais loin d'elle, mieux je me portais.
Des lettres posées vulgairement sur mon lit que j'avais oublié d'ouvrir attirèrent mon attention. J'ouvrais celle qui venait de mon prochain lycée. Elle m'informa que j'avais bien été prise et que la rentrée serait le lundi 6 janvier 2014. J'étais prise d'un élan de découragement. Arriver pratiquement en milieu d'année n'était pas chose facile mais c'était moi qui avait fait ce choix. Si je ne voulais pas me décomposer parmi ces parasites d'humains, il fallait bien que j'ai un minimum de vie active.
Mon ancien lycée m'avait viré pour trop d'absences injustifiées. Je m'en souviens que si j'avais pu, j'aurais arraché la tête de cette vieille peau de directrice.
Mon téléphone portable me tira de mes pensées. Sachant que ça ne pouvait être que ma s½ur, je décidais de l'ignorer. Il vibra une seconde fois puis une troisième fois, puis une quatrième fois... Agaçante qu'elle est.
 
- Quoi ?!
- On va en boîte ce soir, spécial réveillon !
- Et alors ?
- Je suis en bas de chez toi !
- Qu...
 
Je regardais en bas de chez moi. Elle y était. Elle et ses microbes. Si je pouvais, je n'en ferais qu'une bouchée. Elle avait un sourire béa et me faisait un signe de la main. Mon Dieu pourquoi on ne peut pas simplement me laisser tranquille ? Je descendis donc le plus lentement possible. Qu'ils gèlent tous sur place !
Nelly esquissa un énorme sourire en me voyant et essaya de me prendre dans ses bras.
 
- Tu m'as manqué !
- Tant mieux. Je tournais la tête vers ces fameux amis et les dévisagea un par un, m'imaginant toutes les scènes possibles qui me donnèrent l'eau à la bouche.
 
Nelly me tira par le bras pour me forcer à marcher plus vite. Voilà que je me fondais dans la masse. Elle appela un taxi, lui donna une adresse pour qu'il nous dépose à la rue demandée. Je n'aimerais vraiment pas être taxi, travailler un soir de réveillon, ça doit vraiment pas être réjouissant.
Ma s½ur pouvait tuer tout ce qui bougeait, sauf moi et ses cinq amis. Elle avait des principes, mais pas trop. C'est ce qu'elle disait. Moi je dirais plutôt qu'elle est complètement tarée. Enfin, chacun son avis.
J'aimais bien aller en boîte de nuit. Même si le nombre incalculable de personne pouvait m'étouffer, j'y faisais abstraction tellement la musique était forte et entraînante.
Arrivée devant la boîte de nuit, la queue était assez longue pour un soir de réveillon mais l'attente n'était pas non plus insoutenable. Ma s½ur me lança un regard furtif et amusé avant de me chuchoter discrètement à l'oreille.
 
- Je crois que j'ai déjà choisis mon petit en-cas.
 
Je ne pris pas la peine de lui répondre. Ma s½ur ne savait pas s'arrêter. Elle tuait pour ensuite culpabiliser à n'en plus finir. C'était insoutenable.
En entrant dans la boîte, la musique était incroyablement entraînante. Je m'éclipsa rapidement du groupe pour profiter de ma soirée comme je le voulais. Je me dirigeais directement vers le bar pour me commander plusieurs verres qui me feraient tourner la tête et enfin prendre goût à l'amusement et danser jusqu'à l'aube.
Un homme un peut trop aguicheur avec des mains un peu trop libres à mon goût sera mon repas. Il ne faut pas me chercher. Je plaça donc mes pupilles droit dans les siennes avant de lui dire :
 
- Continue de danser, ne t'arrête pas, ne crie pas, amuse-toi.
 
La boîte était noire et tout le monde était bien trop alcoolisé pour faire attention. Je plaça donc ma tête dans le creux de son coup et m'épris de ce liquide chaud et succulent. Je ne voulais pas m'arrêter et la frustration était d'autant plus forte lorsque je devais relâcher ma proie sans lui ôter la vie. Mais je n'étais pas une meurtrière. Je le relâchais sauvagement, presque animalement.
 
- Oublie tout ce qu'il vient de se passer.
 
Je pouvais passer la fin de ma nuit, totalement rassasiée et ça, c'était vraiment bon. Je dansais à en perdre haleine et me déhanchais sans m'arrêter. Bougeant mes fines hanches de droite à gauche, presque sensuellement. Je sais que je suis sexy. Les hommes me regardent. Les femmes m'envient. Je dandine chaque partie de mon corps. Que c'est bon d'être un vampire lorsque la fatigue n'est pas là. Je pourrais danser des journées, des nuits entières. Mon corps ne réclame plus. Je ne ressens plus la fatigue, ni le mal de pieds que pourraient me procurer mes talons. Non. Je suis libre et je me sens bien.
A l'aube, vers 6h de matin. La fermeture de la boîte approchant. Je décide de rentrer chez moi à pieds. Ça ne me dérange pas de marcher deux heures, au contraire, marcher m'occupe. Je n'ai rien d'autre à faire de toute façon. Donc autant perdre mon temps.
Mon maquillage à coulé et mes cheveux sont décoiffés. Je ne dois pas ressembler à grand chose mais je m'en fiche. Autant faire peur pour de vrai. Je tourne la tête vers une vitrine et me voit, c'est vrai que je suis dépravée à faire peur. Je pousse un léger rire. Je me moque de moi-même, ça doit être marrant de savoir ce que les gens pensent de moi en me voyant dans cet état.
Après deux heures de marche, je suis presque mécontente d'être déjà arrivée. J'aime entendre mes talons claquer sur le sol et bouger exagérément mes hanches pour faire baver les hommes.
Je tourne instinctivement la tête vers mon banc habituel de chasse et y voit un homme assit dessus. Il est brun et regarde le sol d'un ½il vide. Mes talons s'arrêtèrent automatiquement de claquer sur le bitume et je me bloqua quelque seconde, le regardant. Il était huit heures du matin. Il n'avait pas l'air alcoolisé ou quoique ce soit. Il avait juste l'air seul. Ou peut-être en pleine réflexion. Je ne sais pas. Je pourrais peut-être l'obliger à m'avouer pourquoi il est ici ? Je fis automatiquement une grimace à la pensée qui venait de me traverser l'esprit. Depuis quand, moi, Malya Roberts, s'intéresse à un homme aussi simple et misérable que lui ?
Son c½ur battait à un rythme régulier. Il n'avait pas l'air triste. Ni heureux. Il avait l'air seul. Cet homme me faisait penser à moi. Sauf que pour lui, un c½ur battait dans sa poitrine.
Je le vis relever discrètement la tête pour me lancer un regard furtif. Lorsque nos yeux se croisèrent, je fus prise d'une culpabilité effrayante.
Je repris rapidement mes esprits et rentra chez moi. J'enlevai mes chaussures et tout mes vêtements sales dans le but d'aller prendre une douche chaude qui brûlerait ma peau. Bien que je ne ressentais que très peu les sensations. Lorsque l'eau était à une température suffisamment haute, j'arrivais à ressentir la chaleur de celle-ci. Cela m'en donnait presque des frissons.
Une fois la douche terminée, je m'habillais rapidement et ne pris pas la peine de me maquiller ou de me coiffer. J'allais directement regarder par la fenêtre. Les passagers avaient repris leur train train habituel, il y avait peu de circulation. C'était agréable de ne pas entendre le bruit incessant des klaxons et les injures injustifiées des conducteurs énervés.
Cette journée allait être comme je les aime. Simple. Et que personne ne vienne me déranger. Ou je pense que je serais légèrement moins gentille qu'hier.
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#Posté le dimanche 23 mars 2014 17:24

Modifié le mardi 01 avril 2014 16:41

Chapitre 2

Chapitre 2

Mardi 24 décembre 2013,
« La volonté est plus forte que la peur. »
 
 

PDV Roy

 
Il est 11h00. Je me réveille. Le phénomène étrange auquel j'avais assisté la veille m'avait laissé perplexe. J'y ai pensé toute la nuit. Je ne me rappelle pas de l'heure à laquelle je me suis endormi... Le soleil brille. Il fait froid. C'est le réveillon et pourtant pas de neige. Je me lave, m'habille, me coiffe et je sors. Je marche à présent seul dans la rue. Je passe à côté de la petite ruelle qui m'avait tant intrigué la veille. Toujours rien. Personne. Mon téléphone sonne.
 
- Bryan ?
- Roy ! Ça te dit d'aller en boîte ce soir pour fêter le réveillon ?
- Encore en boîte ? Bon ok.
- 23h00 devant la boîte « Paradise », ok ?
- Ouais, si tu veux... A ce soir.
 
Et voilà. En une minute mes plans étaient tombés à l'eau. Je ne pourrais pas guetter la ruelle afin d'espérer y revoir la jeune fille d'hier. Mais bon, de tout façon, c'était peine perdue. Au moins, je savais quoi faire de mon réveillon. Je continuais de marcher, encore et toujours. Il était déjà 13h et je n'avais cessé de marcher. Je n'avais pas mangé et j'avais faim. Je m'arrêta alors dans un Fast Food et en sorti le plus vite possible avec mon repas, que j'avais pris à emporter. Je déteste tout ce bruit. Je marchais maintenant en direction de mon appartement. Une bonne heure de marche m'attendait certainement. Il est maintenant 14h30. Je suis chez moi. Je ne sais pas quoi faire. Je m'installa dans mon lit et continuais alors de rêvasser. Quand soudain une lumière m'éclaira. Non, non, pas réponses à mes questions... Juste Bryan. Qui m'éclairait la tronche avec une lumière. Que faisait-il ici ? Pourquoi était-il là ? Comment était-il entré ? Ce sont les questions qui me sont venues premièrement. Puis je me réveilla. Il était 20h. Le temps était passé si vite. J'avais l'impression d'avoir gâché ma journée. Peu importe me direz-vous, je n'avais rien à faire. Mais à l'échelle humaine, une journée peut représenter beaucoup de choses à accomplir. Enfin... Je pris un sandwich, enfila une tenue « classe » qui trainait dans mon placard, et regarda un film en attendant l'heure de mon rendez-vous... Il est 22h30, je pars au « Paradise » à pieds. De toute façon, je n'ai pas de voitures. Ni de permis. J'avais encore mal aux jambes du fait d'avoir marché ce matin. « Fais chier » me disais-je. 22H50. Je suis au « Paradise ». Bryan arriva 5 min après moi.
 
- Salut mon pote, me dit-il.
- Salut Bryan, allons danser, il fait froid.
- T'as pas l'air d'avoir le moral, ça va ?
- T''en fais pas pour moi et profite de la soirée.
 
On entrait. Il y avait beaucoup de monde en ce soir de réveillon. Et beaucoup de bruit. Trop de bruit. Je n'aime pas le bruit. Je m'asseyais et regardait les gens danser. Je les dévisageais un à un. Un minable à lunettes, essayant de draguer quelques filles mais se faisant remballer. Des gens en train de boire. Des filles à moitié dénudées. Des garçons en train de baver. On aurait dit un cirque. Au loin, une jeune fille, blonde, je la voyais de dos, était en train de danser en roulant du cul. Elle s'approcha d'un homme. Lui susurra quelque chose à l'oreille, d'après ce que je crû voir, et l'homme partit, le regard vide. Étrange...
Je me levais et une jeune fille s'approchait de moi. Blonde, yeux bleus. J'aurais juré que c'était la même fille que j'avais vu de dos. Mais non, elle était toujours au même endroit, en train de danser. Cette jeune fille, approchant de moi, me regardait d'un air louche. Comme le mec à lunettes regardait les filles tout à l'heure. Je partis voir Bryan et dansait à côté de deux filles, en sa compagnie. Il était maintenant 02h00. Bryan partit au bar, chercher de l'alcool. Moi je ne buvais pas. Je ne vois pas en quoi risquer de faire des choses inconsciemment et que l'on pourrait regretter, peut être agréable. Les filles avec qui l'on dansait rentraient chez elles. C'était deux colocataires. La vingtaines, brunes toutes les deux. La jeune fille blonde me regardait toujours d'un air insistant. Je tournais la tête afin de regarder si celle que j'avais vu de dos étais toujours là. Elle y était, dansant, sans avoir l'air d'éprouver une quelconque fatigue. Elle tourna la tête. Elle ressemblait comme deux goûtes d'eau à la fille qui me regarde depuis tout à l'heure. Des jumelles, me disais-je. De plus, l'une d'entre elle me disait quelque chose. Quand soudain, flashback. La voilà cette lumière, celle que j'attendais. Il s'agit de la fille de la ruelle. Je m'approchais d'elle, intrigué, quand soudain un bras se posa sur mon épaule, sa s½ur jumelle m'entraina pour danser. Je n'aimais pas danser. D'ailleurs je n'aime pas grand chose. Je me plongeais dans son regard profond et remplit de haine et de tristesse. Elle commença a se coller de plus en plus à moi puis finalement approcha sa tête de mon cou. Je sentis quelque chose pénétrer dans ma nuque. Je la repoussa et alla aux toilettes, afin de me passer un peu d'eau sur la tête. Une goutte de sang coulait le long de ma nuque. C'était elle, la fille de la ruelle. J'en étais persuadé. Puis soudain, je me repris.
 
- Ces yeux... Ce n'est pas ceux que j'avais aperçu la dernière fois. Du moins, les sentiments enfouis à l'intérieur de ces derniers n'étaient pas les mêmes.
 
Ce n'était pas elle. Celle qui m'avait approcher, me regardait avec insistance et m'avait finalement invité à danser, n'était pas celle que j'avais vu l'autre soir. Celle ci était la s½ur « maléfique » en quelque sorte, de celle qui hante depuis maintenant plus d'une journée, mon esprit.
Je sortais des toilettes. La s½ur « maléfique » avait disparu. Je sortis afin de prendre l'air. Je marchais... Il était presque 06h00. Soudain, un bras m'entraina dans une ruelle...
 
- Bryan ? Tu m'as fichu une de ces frousses !
- La fille, celle avec qui tu as dansé, tu la connais ?
- Non pourquoi ?
- Elle est bizarre, très bizarre...
- Explique.
- Elle m'a dit de te dire de ne pas de mêler de ce qui ne te regarde pas.
 
Bryan s'enfuit en courant.
 
- Mec, tu vas où ?
- Je pars avant qu'elle ne revienne !
- Ce n'est qu'une... Fille ?
- Elle est bizarre je t'ai dis mec ! Bizarre !
- Et toi t'es complètement bourré...
 
Des questions, des questions... Toujours des questions. C'est ce qui envahissait ma tête chaque jour. Et aujourd'hui, plus encore... Comment pourrait-elle savoir que je soupçonnais quelque chose à propos de ces mystérieuses goûtes de sang ? C'est étrange. Je rentrais chez moi. A pied. Je me fis encore attirer dans une petite ruelle. C'était elle. La fille. La s½ur « maléfique ». Je le vis dans ses yeux.
 
- Quelle genre de choses êtes-vous ?
- Je ne te laisserais pas le temps de le découvrir...
- Si tu comptes m'ôter la vie, renseigne moi, je mourrai moins con.
- Tu te fiches de moi ?
- Mais pas du tout.
- Et bien nous sommes des V.......
 
J'en avais assez entendu. J'utilisais alors le taser que j'avais sorti préalablement. Elle était évanouie et n'avait pas eu le temps de finir sa phrase. Mais bon, si elle était bien la « créature » à laquelle je pensais, ce n'est pas ça qui la ralentirait longtemps... Je courrais alors, haletant, en direction de l'endroit où j'avais vu cette fille mystérieuse, l'autre soir... Il était 07h00 et je venais d'arriver. Je me posa alors sur le banc où je l'avais aperçu la première fois. Une bonne heure passa, je regardais le sol, l'air pensif. Puis je sentis un regard se poser sur moi. Je relevais doucement la tête et l'aperçu. Cette fois, aucun doute possible, c'était bien elle. Malgré son maquillage coulant, je la reconnu grâce à la pureté de ces yeux. Une sensation tout à fait différente de celle que j'avais eu en croisant le regard de sa s½ur, m'emparait alors. Elle me regardait avec... pitié ? Je pense. Elle rentra alors dans un bâtiment. Je supposais qu'elle habitait ici. Je savais enfin où logeait cette mystérieuse et intrigante jeune fille. Je me leva. Quand soudain... le trou noir ! Je venais d'être assommé...
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#Posté le lundi 24 mars 2014 14:20

Modifié le mardi 01 avril 2014 16:41

Chapitre 3

 
Chapitre 3
 
 
Lundi 6 janvier 2014,
« Nous sommes ce que nous décidons d'être. »
 
 
PDV Malya
 
 
Je contemple sagement le soleil se levant doucement, il est 7h30 et dans exactement 1h, je reprends ce que l'on surnomme populairement, les cours. Je ne suis pas particulièrement enjouée. Ni déçu. Je suis déjà prête et j'attends simplement la bonne heure pour arriver à l'heure. Je me prépare psychologiquement. Je sais déjà ce que je vais subir, et honnêtement, mes journées ne seront pas de tout repos. Le bruit de la sonnerie qui retentit exactement à une heure d'intervalle, le bruit des pas claquant sur le sol, le bruit des blablas incessants qui ne s'arrête jamais. C'est fou ce qu'un vampire doit se contrôler pour ne pas littéralement péter un plomb dans ce genre d'endroit. Je pense que le pire, c'est bien les professeurs. J'ai pratiquement le triple de leur âge et ce qu'ils ont à apprendre est aussi ennuyant que leur vie. Les pauvres. Je les plains.
Je regarde l'heure presque toutes les 5 minutes. Je crois que je stresse. Et je déteste ça. Il y a beaucoup de monde dans un lycée. Autant que dans une boîte de nuit. Et je sais combien il m'est dur de contrôler cette envie de sang qui me submerge à l'entente d'un c½ur qui bat ou à la simple vu d'une personne alléchante.
Il est maintenant l'heure de partir pour ne pas arriver ni en avance, ni en retard. Je prends donc mon sac à main remplit de feuilles, de stylos et de tout plein de choses ne servant strictement à rien, une veste, parce que même si je ne sens pas ce froid sur ma peau, il ne serait pas judicieux pour moi de sortir en tee-shirt. Quoique ce serait drôle à faire. Rien que pour voir la tête des passants se disant tous que je suis complètement folle. Un sourire s'étend sur mon visage, Je rigolerais presque toute seule.
Je marche donc vers ce nouveau lycée. C'est un lycée qui est tout ce qu'il y a de plus simple. Bâtit en trois étages, il n'est pas particulièrement beau ni moche. C'est un lycée quoi.
Arrivée devant cette fameuse prison, les grilles sont déjà ouvertes. Je pousse même un soupir de soulagement en voyant qu'il y a peu de monde à l'entrée. J'espère que ce sera de même à l'intérieur. J'entre et évite n'importe quel regard pouvant se braquer sur moi, ce n'est pas le moment pour faire de gentils sourires polis pour se faire bien voir, pour le moment, je veux juste trouver le bureau de l'assistant du directeur afin qu'il finalise mon inscription et qu'il me donne toutes les informations nécessaires.
J'étais jolie, j'avais des traits fins et réguliers qui plaisaient, je m'en vantais beaucoup d'ailleurs.
Après plusieurs minutes de recherche, je trouve rapidement le bureau. Tous les lycées sont un peu près similaires entres-eux, pas besoin de chercher plus loin que le bout de son nez pour trouver les endroits qui mènent à l'administration. Ils sont souvent dans les endroits les plus cachés et où il est inscrit sur la porte « interdit aux élèves ».
Arrivée devant la porte, je prends une grande inspiration et donne deux petit coup dessus à l'aide de la phalange de mon index. Après avoir entendu un bref « entrez ! », j'ouvre la porte et donne le sourire le plus hypocrite que je puisse encore donner.

- Bonjour, mademoiselle... Roberts, c'est bien ça ?
- Oui.


Mon ton était fade, sans réelle émotion.
Il m'expliqua donc toutes les démarches nécessaires à suivre pour finaliser mon inscription et me renseigna un peu sur les lieux. Bien sûr je l'écoutais, mais ces mimiques de personnes qui veulent se donner de l'importance et son regard totalement hypocrite me découragèrent à l'écouter attentivement jusqu'au bout.
C'est lorsqu'il me tendit mon emploi du temps que je repris réellement mes esprits. Il se leva et m'expliqua alors qu'il allait m'accompagner dans ma salle de classe afin que je ne hère pas dans les couloirs. Manquais plus que ça. Je faillis pousser un soupir de mécontentement mais je me contentais simplement de répondre par un sourire poli et ravalait doucement mon soupir.
Je le suivais donc sagement comme un gentil petit toutou qui suit son maître. Ça me dégoûtait presque. Il monta au premier étage et toqua à la porte avant de rentrer

 - Excusez-nous de vous déranger, je suis venu accompagner une nouvelle élève. Malya Roberts. Il se tourna vers moi. Vous pouvez vous installer.
 
Il ne restait qu'une place, au fond, à côté d'une jeune fille brune plutôt jolie. Elle me regarda et me donna un sourire auquel je ne répondis pas. Je ne suis pas là pour me faire des amis. Encore moins pour me forcer à sourire à des personnes qui ne m'intéressent pas.
Le professeur continue son cours en ne me demandant pas de me présenter. Et c'est très bien comme ça, j'aurais certainement dit non de toute façon.
Je suis donc en cours d'histoire-géographie. Et c'est tellement ennuyant que je préfèrerais mourir. Je suis déjà morte. Je tourne légèrement ma tête de droite à gauche en esquissant un sourire invisible. Je me fais rire toute seule. Désespérant.
J'écoute le cours que je connais déjà par c½ur. Et pour faire bonne figure, je lève la main pour répondre à quelques questions que le professeur pose. Et c'est lorsque je vois que ses sourcils se lèvent très légèrement à ma réponse que je comprends que je n'ai plus besoin de faire d'efforts pour ce cours. J'ai réussi à étonner le professeur. Il me laissera tranquille un petit moment.
Je décide de lever la tête afin de regarder discrètement chaque personnage avec qui je vais partager mes prochains mois. Je pousse un soupir. Y'en a pas un qui sort du lot. Désespérant.
Une légère odeur titilla mes narines. Une odeur de sang séché, très légère mais tout de même présente. Elle venait d'un garçon assit deux rangs plus haut. Il avait une légère blessure sur sa tête. Rien de bien intéressant.
Il se retourna et bloqua son regard dans le mien quelques instants, de nature imposante, je ne quittais pas son regard. C'était quoi son problème ?
Déclic. C'était lui. Qui était assis sur mon banc. Et merde. Fallait que la seule personne qui m'avait intrigué soit ici, dans la même pièce que moi. Il détourna son regard, moi aussi.
La sonnerie se fit entendre, elle était forte, stridente et agaçante. Je rangeais rapidement mes affaires et sortit de cette salle trop étroite à mon goût.
Après deux autres heures de cours incroyablement longues, une pause déjeuner d'une heure nous était accordée. Enfin un peu de temps pour m'éclipser. Je marchais vers la sortie lorsque quelqu'un m'interpella.

- Malya !
 
On m'appelle déjà par mon prénom ? J'aimerais mieux qu'on me laisse tranquille.

-  Tu as laissé tombé ça.
 
J'aperçu mon agenda entre ses mains. J'étais pourtant certaine de l'avoir rangé.

- Merci.
 
En levant mes pupilles bleues vers lui, je le reconnu tout de suite. C'était l'homme brun. Lui. Encore. Je sens que ce personnage masculin va être un petit soucis cette année. En plus, je le trouvais beau.

- On s'est déjà vu non ? Me dit-il d'un ton interrogateur.
- Peut-être.
 
 
Je me retournais et commençais mon chemin pour me détendre un peu sur un banc pas très loin du lycée. Comment s'était-il fait cette blessure à la tête ? Pourquoi cet homme attirait ma curiosité ? La colère était présente. Après un siècle de non dialogue avec la race humaine, cet homme avait réussi à arracher un « merci » et un « peut-être » de ma bouche. Frustrant. Je déteste ça. Je ne suis pas humaine, je ne suis pas normale, je ne suis pas comme toutes ces filles où leur premier problème est de savoir si Pierre, Paul, Jean ou Jack est amoureux d'elle, je suis méchante, mauvaise, et ce que j'aime par dessus tout, c'est le sang. Point barre, ça s'arrête là.
J'ai décidé d'arrêter d'éprouver n'importe quoi pour n'importe qui, ne serais-ce de la compassion ou de la tristesse depuis la mort de mes parents. Depuis ce jour, j'ai compris que la douleur étant si intense, le bonheur éprouvé avant ne valait pas la peine d'être vécu. Et puis, je ne pense pas être réellement le genre de personne qui pourrait avoir des amis. Insociable que je suis. Je n'en vois pas non plus vraiment l'utilité. Je suis un monstre. Je suis égoïste. Rien d'autre.
Je ne pense qu'à mon bien être.
L'attachement. Quelque chose de complexe. Et si j'avais simplement peur de faire du mal aux personnes qui pourraient s'intéresser d'un peu trop près à moi ? Je suis impulsive et j'ai déjà fais du mal à des gens que je connaissais très bien. J'ai peut-être peur, qui sait ? J'ai peut-être peur de recommencer. Recommencer à tuer, recommencer à faire du mal aux gens qui m'aiment.
Et si c'était ça, le réel problème ? Et si ce n'était pas moi qui ne voulait pas aimer ? Et si je ne voulais simplement pas qu'on m'aime ?
Je ne le mérite pas.
 
 
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#Posté le lundi 24 mars 2014 16:55

Modifié le mardi 01 avril 2014 16:43

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