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ExistToDisappear

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Création : 22/03/2014 à 14:05 Mise à jour : 22/06/2014 à 21:37

Chapitre 4

Chapitre 4




Lundi 6 janvier 2014,
« L'instinct de survie est le plus puissant de nos sens. »
 
 

PDV Roy
 
 
Aujourd'hui, c'est la rentrée. Les vacances sont finies. J'ai envie de dire, enfin. Pourquoi, me direz-vous ? Et bien tout simplement car une journée de cours est plus reposante que tout ce qui a pu m'arriver durant ces vacances... Il est 06h30. Je me réveille. Je fais mon lit, déjeune, me lave, m'habille, me coiffe et il est déjà 07h30. Je me met en route pour le lycée. Les cours commencent à 08h00. Je n'habite pas très loin du lycée. Après 15 minutes de marche, me voilà arrivé. Dehors, il fait froid. J'aurais du prendre le manteau que ma mère m'a tendu. Elle s'inquiète beaucoup pour moi ces temps-ci. Il y a de quoi. Même moi je m'inquiète à propos de ce dont sera fait le futur. Surtout depuis ce fameux Mercredi 25 décembre 2013. J'ai bien cru que j'allais mourir. C'était l'année dernière et pourtant il y a seulement quelques jours. C'est pour cela que le temps m'inquiète. Mais le temps est-il vraiment le même pour nous tous ? En tout cas, par pour ces créatures. Ces vampires. Car oui, maintenant, j'en ai le c½ur net. Ces jumelles, et beaucoup d'autres personnes encore, sont des vampires... Je pensais que je pouvais me tromper. Mais c'était avant le jour où je me suis fait assommer...
 
Maintenant que j'ai commencé mon récit, je me dois de le finir, et de vous raconter dans les détails ce qui m'est arrivé ce jour là. Premièrement, le trou noir. Mais croyez moi, j'aurais préféré rester dans le noir plutôt que de vivre ce que j'ai vécu. La lumière m'a rappelé que j'étais dans mon pire cauchemar. Mais malheureusement pour moi, ce cauchemar n'en était pas un. Trêve de description. Passons-en aux faits. Je suis assis, dans le noir. Je ne sais pas où je me trouve, je suis désorienté. Je me lève. J'ai mal. Oui. J'ai mal derrière ma tête. C'est l'endroit où mon « kidnappeur » a frappé pour m'assommer. Je saigne. Une lumière s'allume. Je m'attendais à voir une des deux jumelles. Celle que j'avais électrocuté avec mon taser, mais non. Je me trompais. C'était un homme. Noir. Musclé. Son visage restait sans expression, il avait les traits durs. Je sentais que cet homme ne me voulait pas de bien. J'avais raison.
 
- T'es enfin réveillé ? Me dit-il.
- Je suppose que oui. C'est un cauchemar ?
- Oui. On peut dire ça comme ça.
- Qui êtes-vous ?
- Ferme la.
- Pardon ?
- Ta gueule !
- Tu vas voir si... Il me coupa.
- T'es pas là pour argumenter. T'es là pour parler.
- Parler ?
- Ouais, parler.
- Et j'dois vous parler de quoi ?
- De ce que tu sais d'eux.
- C'est qui eux ?
- Joue pas les innocents.
- Mais j'vois vraiment pas de quoi vous parlez monsieur.
- Des vampires.
- Ah ? Eux ?
- Bref, tu sais quoi sur ces filles ?
- Les jumelles ?
- Oui.
- J'les connais pas. J'sais juste que l'une est plus gentille que l'autre, mais aussi plus sauvage.
- Quoi d'autre ?
- Rien.
- Elles habitent où ?
- Je ne sais pas.
- Tu mens.
 
En effet, je mentais. Pourquoi ? Je ne sais pas. J'avais l'impression que c'était mon devoir. Je ne les connaissais pas. Je ne savais rien d'elles. Enfin, presque rien. Et pourtant, je savais que notre destin serait lié. J'allais continuer à mentir durant l'interrogatoire. A nier le peu de choses que je pouvais savoir. Personne n'en serait rien. Les jumelles ne le sauraient même pas. Je n'aurais aucun remerciement. Mais je me devais de le faire. Et si je devais mourir pour cela. Je mourrai.
 
- Tu l'auras voulu. Me lança-t-il.
- Je n'ai rien voulu, moi. Je ne vous ai pas demandé de m'amener ici, de me questionner et de me juger alors que vous ne me connaissez pas. Vous vous permettez de dire que je mens mais qui êtes-vous ?
- Ton pire cauchemar.
- Je pensais que mon pire cauchemar serait plus terrifiant...
 
J'avais tort. C'était mon pire cauchemar, et je ne l'ai su que par après. Il pris un couteau. J'essayais de me défendre mais j'étais menotté.
 
- Qu'allez-vous faire ? Laissez moi ! Je n'ai rien à voir avec tout cela !
- Tu en sais plus que quelconque humain sur terre sur les créatures présentes autre que notre espèce, sur terre.
- Non ! Je ne sais rien !
- Calme toi bonhomme, dis toi que c'est un privilège auquel tu vas avoir le droit.
- Posez ce couteau ! Je n'ai rien demandé ! Je ne veux pas de votre privilège !
- Puisque tu n'arrives pas à côtoyer ces vampires en étant humain, c'est en étant autre chose que tu les approcheras...
- Autre chose ? Et puis pourquoi moi ? Pourquoi ce ne serait pas à vous de devenir cette « chose » ? C'est vous qui voulez tout savoir d'eux, pas moi !
- Tu n'as donc pas compris ? Ton privilège a un prix, et tu le découvriras bien assez tôt. C'est trop dangereux pour moi et tu en connais désormais trop, sur eux, sur moi, sur nous...
- Je ne veux pas être un cobaye de laboratoire !
- Allons, allons... Si tu répètes ce que je t'écrirais sur un bout de papier, tout ira pour le mieux.
 
J'avais peur. Je ne savais pas ce que j'allais devenir. La « chose » que j'allais devenir... L'homme préparait son opération. Il déposait des bougies, rouges, autour de moi...
 
- L'heure n'est pas venue. Dit-il.
- L'heure ?
- Oui, il te faudra attendre deux jours. Ce sera la pleine lune.
- Je ne sais pas ce que vous manigancez mais je veux rentrer chez moi !
- Tu rentreras chez toi. Mon but n'est pas de te tuer. Mon but est de t'étudier. D'étudier la « chose » que tu vas devenir.
- Et mes parents ?
- Ce n'est pas mon problème.
 
Il me lança un bol de soupe, un morceau de pain et tourna les talons. Le lendemain, il vint me rendre visite trois fois, sans dire un mot. Juste pour me nourrir. Je mangeais toujours la même chose. A force, je ne ressentais même plus le goût.
Le soir, en même temps que mon repas, il apporta son couteau et un briquet.
 
- L'heure est venue.
- Je suppose que je ne peux plus tenter de m'échapper ?
- Non. Tu peux juste prier.
- Prier ?
- Prier pour que ton instinct de survie soit assez fort.
- Et s'il ne l'est pas ?
- Je devrais trouver quelqu'un d'autre pour mon opération.
- Cela veut dire que...
- Oui.
 
Il me tendait le morceau de papier dont il avait mentionné l'existence la dernière fois. Je le lisais dans ma tête. Dessus y était inscrit, sous la forme d'un poème :
« Créatures d'aujourd'hui,
Dans la noirceur de la nuit,
L'odeur du sang,
La lune, m'attirant,
Le diable me hante,
Mes griffes repoussantes,
Font de moi un être sans peur,
Différent, je ne ressens aucune douleur,
Ô Lucifer,
Offre moi ta colère,
Fais de moi un hybride,
Mi-Loup Mi-Vampire,
Afin qu'à mon tour,
Par haine ou par amour,
Je puisse faire souffrir ».
 
- Tu veux que je lise ce truc ?
- Oui.
- Mais t'es un psychopathe ?
- Oui.
- Non mais tu crois sérieusement que ces quelques mots peuvent changer un être ?
- Oui. Ah et au fait, ta gueule.
- Non mais...
- Ta gueule !
 
Il allumait à l'aide de son briquet, les bougies qu'il avait disposé deux jours auparavant. Puis il me faisait signe de lire. Je lisais. A peine eu-je finis, il me planta son couteau en plein dans mon c½ur.
 
- NOOOOOOOOOOOON !
- Résiste gamin, résiste.
- Mais...
- T'es un hybride.
- Je...
 
Je me sentais partir. Je vis la lumière. Puis je me réveillais. Sur la banc où j'avais été assommé il y a maintenant trois jours. Je regardais l'immeuble où habitait l'une des deux jumelles. Je n'avais rien dit. Je n'étais pas mort. J'avais réussi. Je pensais que tout cela était un rêve...
Je rentrais chez moi.
 
- Maman !
- Mon chéri ! Où étais-tu ?! Ton père et moi nous nous sommes fait un sang d'encre ! Nous avons prévenu les autorités qui t'ont cherché sans pour autant te trouver ! Juste cette écharpe t'appartenant, sur un banc, un peu plus loin...
- J'étais chez un ami. Chez Bryan. Lui répondis-je solennellement.
- Mais... Tu ne nous as pas appelé ! Nous croyons que tu étais...
- Mon téléphone est mort. Moi je vais bien.
- Tu as l'air fatigué, tu as une bien petite mine...
- On a pas beaucoup dormi. Je vais bien maman, je vais bien.
 
Je la pris alors dans mes bras. En la rassurant j'essayais également de me rassurer. Je montais à l'étage afin de prendre une douche. Imaginez ma stupeur quand je découvrais une cicatrice du côté de mon c½ur en me déshabillant... Ce n'était pas un rêve.
 
Revenons-en à mon arrivée au lycée...
Je franchissais les portes du lycée, me dirigeais vers mon premier cours, m'asseyais, écoutais. Une fille arriva alors en retard. Une nouvelle. C'était une des deux jumelles... La gentille. Malya Roberts...
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#Posté le samedi 29 mars 2014 16:46

Modifié le mardi 01 avril 2014 16:43

Chapitre 5

Chapitre 5
 
 
Lundi 6 janvier 2014,
« On n'a rien à perdre quand on n'aime personne. »

 
 
PDV Malya
 
Flash-back – 7 septembre 1913

- Joyeux anniversaire mes deux filles préférées !
 
Ma s½ur et moi prenons une grande inspiration pour souffler les 18 bougies scintillantes sur ce magnifique gâteau au chocolat. Nous soufflons. Toute notre famille est présente, de notre plus petite cousine à notre arrière grand-mère. Les rires et la joie envahissent les pièces de notre maison, la musique nous entraîne dans un rythme qui nous oblige à bouger nos corps. Les rires cristallins sont partout. La bonne humeur règne. Tout va bien. C'est parfait. Même mon petit copain fait des efforts pour danser avec moi alors qu'il n'est pas très extraverti de nature. J'ai le sourire. Je vais bien. Je suis amoureuse. Mon c½ur bat. Je vis.

- Monsieur Cooper m'accorderait-il cette danse ? Lui proposais-je d'une voix pleine de sous-entendu
- Comment refuser la demande d'une si jolie fille ? Me répondit-il en rigolant.
 
Nous dansions ensemble, rigolant à pleine dent. Oui, mon copain s'appelle Matt Cooper et je l'aime plus que ma propre vie.
Une fête géniale, entourée des personnes les plus importantes à mes yeux. Ceux, sans qui, ma vie serait fade et sans goût. Ceux pour qui je donnerais ma vie. Je danse toujours, collée à Matt, un sourire montrant toutes mes dents. Soudain, des cris, des hurlements, des appels à l'aide, des pleurs. Je panique, je me retourne puis plus rien.
Lorsque je me réveille, je suis toujours chez moi. Sauf que tout est bien différent. Une horrible odeur de mort est présente. Le sang coule à foison. Je n'arrive pas à pleurer. Je voudrais mourir. J'ai mal.
Je me relève difficilement, marchant en me tenant aux murs, mes membres me font horriblement mal. Mais que c'est-il passé ? J'entends un bruit, je tourne la tête et vois une chevelure blonde familière penchée vers un cadavre.

- NELLY !

J'essaye de courir mais manque de tomber plusieurs fois. Arrivant difficilement vers ma s½ur. Elle me repousse violemment lorsque je tente un contact avec elle. Mais que fait-elle ?

- Nelly.. ?

Ma voix est tremblante. Pourquoi j'ai peur ? Pourquoi ma s½ur me fait peur ?

- Nelly qu'est-ce que tu fais ?! Tu es en train de la tuer ! Nelly ! Lâche maman ! Je t'en supplie...

Elle ne m'écoute pas. Je ressens quelque chose de bizarre. J'ai l'impression d'être morte. Et lorsqu'elle se relève, le visage transformé, ses lèvres remplient de sang, les canines pointues et sorties, je comprends vite.
Le sang, il y en a partout, c'est une obsession. L'odeur est incroyablement forte. Ma tête me fais mal. Je ne comprends rien. Il faut que je sorte d'ici. Je deviens folle. Le sang m'appelle. Je veux juste y goûter, un tout petit peu... Matt est là. Vivant. Je ne contrôle plus rien. Je lui saute littéralement dessus. Il cri, il me supplie. Et c'est comme si je n'entendais rien. Jusqu'à la dernière minute. Je le lâche. Il n'est pas mort. Il me regarde.

- Tu es un monstre.

Je le vois partir, et je reste là. Stoïque. Pendant que ma s½ur est en train de tuer notre père. J'ai failli tuer la personne que j'aime le plus. Ses dernières paroles résonnant incroyablement fort dans ma tête. Je ne comprends rien.

- Je suis un monstre... Dis-je dans un soufflement inaudible.

Je m'effondre.
 
Fin du flash-back
 
J'étais là. Toujours assisse sur ce banc. Une goutte de sang s'était échappée de mes yeux. Même lorsque je pleure je ressemble à un monstre. Je l'essuie machinalement avec le revers de ma main, laissant une petite trace rouge sur celle-ci. Ce passage de ma vie fait souvent surface. Il reste ancré. Il est inoubliable et ce, même après un siècle de solitude. C'est le seul moyen de me souvenir qu'avant, moi aussi j'étais heureuse, moi aussi mon c½ur battait, moi aussi j'avais une famille, moi aussi j'aimais.
Je n'avais tué qu'une seule fois. Ma meilleure amie. Elle n'avait que 17 ans lorsque je mis moi-même fin à ses jours. Et depuis, je me suis promis de ne plus jamais tuer, d'apprendre à me contrôler, de me jurer de ne plus m'attacher, de ne plus aimer. A partir du moment où j'ai ôté la vie de cette magnifique fille qui était comme une s½ur. J'ai décidé que je ne méritais plus d'être heureuse.
Une vieille dame, qui devait avoir au moins 80 ans vint s'asseoir à côté de moi. Elle avait la peau ridée et ses traits étaient déformés par la vieillesse. Lorsque je voulu me lever pour partir elle posa doucement sa main sur mon épaule et me dit :

- Je n'aime pas voir les jolies jeunes filles pleurer.

« Jeune », si elle savait...
Sa voix était agréable pour une femme de son âge. Et c'est lorsqu'elle me regarda dans les yeux que je compris que cette vieille femme en avait beaucoup vécut. Elle avait de longue cerne et les joues creusées.

- Tu sais ma petite, tu me fais penser à ma petite fille qui est morte il y a quelques jours. Elle était blonde, comme toi, elle avait les yeux bleus, comme toi, la peau pâle, comme toi, un visage merveilleusement angélique, comme toi, et un sourire fantastique. Elle ne parlait pas beaucoup. Elle était très refermée sur elle-même et s'asseyait souvent sur ce banc pour méditer.

Bizarrement, je l'écoutais. Cette vieille dame m'apaisait énormément. Elle parlait d'un ton calme et rassurant. Elle continua son histoire pendant un bon quart d'heure.

- Quel est ton prénom jeune fille ? Me demanda-t-elle en esquissant un simple sourire réconfortant.

Je ne répondis pas.

- Allons, je ne vais pas te manger.
- Malya, je m'appelle Malya.

La vieille dame se releva, et commença a marcher avec difficulté pour partir. Je voulu lui demander pourquoi m'avait-elle dit tout cela mais j'en conclus seule que c'était une vieille dame qui se sentait seule et avait simplement besoin de parler. Rien de plus banal.
Il était déjà l'heure de repartir en cours. Je n'en avait absolument pas envie et pourtant je me forçais. Toujours chamboulée par les événements passés. Je marchais doucement vers le lycée et j'allais sûrement arriver en retard. C'est pas grave. Je dirais que je me suis perdue dans les couloirs. Ils ne peuvent rien dire de toute façon, c'est mon premier jour. C'est mon premier jour et j'ai l'impression d'y être depuis une éternité. Je marche en traînant des pieds, me donnant l'air d'une ado déprimée qui vient de se faire larguée. Pathétique.
Arrivée devant le lycée, je suis en retard d'une bonne dizaine de minute. Mais c'est pas grave. Même si je devrais me faire bien voir pour cette première journée, c'est bien le cadet de mes soucis. Je n'en ai rien à faire.
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#Posté le samedi 29 mars 2014 19:15

Modifié le mardi 01 avril 2014 16:44

Chapitre 6

Chapitre 6



Mardi 7 janvier 2014,
« Le mystère est au c½ur de toutes les convoitises. »

 

PDV Roy
 
 
Une nouvelle journée de cours s'apprête à commencer. Je ne vais pas vous raconter comment j'ai dormi, et ce que j'ai fait à mon réveil, il n'y a rien de bien intéressant à cela... Je me rends donc en cours, j'arrive devant la salle de Physique-Chimie avec 5 minutes d'avance. Malya y est aussi. Elle n'est pas en retard cette fois-ci et n'a pas eu à trouver une quelconque excuse bidon. On ne me la fait pas à moi...
 
- Salut Malya !
- ...
- Quel accueil !
- ...
- Bon ok, je vais parler au mur.
 
J'ignore pourquoi elle est aussi distante...
Aujourd'hui nous allons faire une expérience en Chimie. Cela promet d'être amusant. La cloche sonne, son bruit retentit dans les couloirs. Toujours le même et perpétuel rituel. Les élèves se ruent vers les salles de cours, se bousculant. Quelle animalité... Je rentre calmement en classe. Malya est au fond, toute seule. Je ne vais pas aller la déranger. Je m'installe, met ma blouse, guette aux alentours. Mon camarade de Physique-Chimie n'est pas là. Je me retrouve seul, comme Malya. Voilà un point commun... Cela doit être le seul d'ailleurs.
 
- Mademoiselle Roberts ! Que faites-vous toute seule au fond de la classe ? Venez vous assoir à côté de monsieur Cooper.
 
Elle me jeta un regard furtif. Elle n'avait pas l'air très contente d'être en ma compagnie. Au fil de l'expérience, j'essayais de lui arracher quelques mots, sans succès... Quand soudain :
 
- Ton nom de famille, c'est Cooper ?
- Tout comme le tien est Roberts...
 
L'heure est finie. Une heure de libre s'offre à nous avant le prochain cours...
Je sortais du lycée, me dirigeais vers la forêt. C'est là bas que je me rendais quand j'avais besoin de faire le point.
Alors je me mis à parler à moi-même :
 
- Premièrement, je sais que l'espèce humaine n'est pas la seule sur Terre. Deuxièmement, je serais un « hybride », pourtant rien a changé dans ma vie. Troisièmement, cette fille...
- Tu voulais me parler ? Dit Malya.
- Que fais-tu ici ? Enfin, je veux dire... Tu me suivais ? Tu as entendu ce que je disais ?
- Non. Je ne te suivais pas. Je viens ici pour méditer des fois. Toi aussi je suppose.
- Étonnent que je ne t'ai jamais croisé...
- Oui, étonnent.
 
Malya tournait les talons.
 
- Attends !
 
Elle ne répondait pas. Comme si elle était devenue sourde. Et je suis presque certain que c'était la première fois de sa vie qu'elle mettait les pieds ici. Alors pourquoi me suivre si c'était pour mieux m'ignorer ensuite ? Je ne comprenais pas son attitude. Je me suis rassis, ai repensé à la scène, puis je suis reparti en cours. A la fin des cours je me dirigeais vers ce banc, non loin de là où habite Malya. Le banc était désert, je m'y assois. Malya n'arrive pas tout de suite. 5 minutes plus tard, je la vois, rentrant chez elle. Un homme s'assoit à côté de moi.
 
- Alors comme ça, tu ne la connais pas, hein ?
- Vous ?
- Oui. Petit plaisantin, tu croyais pouvoir me berner ?
- Attention à vous, je suis un hybride.
- Tu ne sais même pas ce que c'est, fiston.
- Si, vous l'avez dit vous-même la dernière fois...
- Tu ne sais ni te contrôler, ni faire sortir la bête en toi. Tu n'as pas de juste milieu. Tu n'es rien d'autre que toi.
- Vous mentez !
- D'accord. Sors tes griffes.
- Mes griffes ?
- Oui, sors les.
- Mais, comment... ?
- C'est bien ce que je disais. Au revoir gamin.
 
Il partait. Je ne disais rien. Je voulais le retenir, lui demander de m'aider. Mais il ne pourrait rien pour moi. Ou plutôt, je ne voulais pas de son aide. Il est du mauvais côté. Il n'est pas du bon côté. Je ne devais pas lui faire confiance. Je me levais, troublé, me dirigeant vers chez moi. Et là...
 
- Malya ?
- Non. Nelly. Sa s½ur. Ça t'amuse de faire joujou avec ton taser ?
- Tu m'aurais tué.
- Ouais mais t'aurais moins souffert. Maintenant j'suis en colère.
 
Que faire ? J'étais piégé. Certes j'étais un hybride mais j'ignorais tout de ce que c'était et de comment je pouvais me servir de cette « chose »...
J'entendais des pas derrière moi.
 
 
- Laisse-le Nelly !
- Oh ! Malya, c'est choux ! C'est que tu t'es attaché à ce morveux ?!
- Je ne le répèterais pas une seconde fois. Laisse-le...
- Sinon quoi ? Tu vas me donner la fessée ?
- Non. Il te la donnera.
- Tu veux rire ? Ce simple déchet mortel bon pour la casse me mettrait une dérouillée ? Hahaha !
- Comme tu le voudras !
 
Elle m'avait donc entendu dans les bois... Mais comment pouvait-elle m'aider en restant les bras croisés ?
 
- Roy. Concentre toi sur ton souffle.
- Tu te rappelles de mon prénom ?
- C'est pas le moment, obéis moi ou meurt.
- Euh... Ok. Ensuite ?
- Imagine que toute la rage enfouie au plus profond de toi ressorte, qu'elle t'enveloppe, que vous ne faites qu'un.
 
Je l'écoutais, sa s½ur riait. Soudain mes crocs poussèrent, mes yeux devinrent rouges sang, mes ongles laissaient place à des griffes... Je prenais une apparence toute autre. La rage prenait désormais le dessus sur moi. Plus le temps passait, moins je me contrôlais. C'était ma première transformation. Je me ruais vers Nelly qui me regardait avec effroi, comme un humain pourrait regarder... un vampire. J'entendais désormais une voix dans ma tête. Grave. Monotone. Elle dit : « En prononçant les mots constituant cette incantation, tu as prêté ton âme au diable, maintenant, écoute ton maître Lucifer... ». C'est tout ce dont je me souvenais. Je m'évanouissais... C'est pour cela que cet homme n'avait pas fait cette étrange opération à ma place... Satan y jouait un rôle. Je dirais même le rôle principal... Peut-être que cet homme était de mèche avec Lucifer, je l'ignorais. Leur plan était-il que j'élimine la race des vampires ? Je ne pense pas. Sinon Satan m'aurait laissé faire ma première victime. Voulaient-ils que j'obtienne la confiance des vampires ? Était-ce pour cela que j'avais été choisi ? Étais-je l'élu ? Arriverais-je à surmonter l'influence que Lucifer avait sur moi ? Arriverais-je à me contrôler ? Tant de questions et aucune réponse ne me vint...
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#Posté le samedi 29 mars 2014 21:37

Modifié le mardi 01 avril 2014 16:44

Chapitre 7

 
 
Chapitre 7
 
 
Mardi 7 janvier 2014,
"Fuis-moi, je te fuis. Suis-moi, je te fuis"
 
 
 
PDV Malya
 
 
 
Il était là. Devant ma s½ur et moi. Prêt à tuer et déchiqueter n'importe qui. Nous étions dans la rue et tout le monde pouvait nous voir.

- Cours ! Criais-je à ma s½ur.
 
On courra à une vitesse vampirique vers la forêt qui se trouvait juste derrière chez moi, il nous suivit, manqua presque de nous rattraper. Nous étions moins fortes que lui, mais plus rapides.
Ce n'était pas la pleine lune et nous étions en pleine journée, je ne pense pas qu'il resterait transformé très longtemps. Mais comment était-il devenu hybride ? Je ne pu réfléchir à la question très longtemps. Roy me prit et me jeta avec une force incroyable contre un arbre. Je le heurtait durement mais me releva tout de suite. Il avait de la force ce petit. Il se jeta littéralement sur moi, essayant de m'attraper pendant que je l'évitais. Ce petit jeu me lassait, j'avais l'impression de promener mon chien en laisse.

- Bon, ça suffit. Dis-je tout bas.
 
Je pris de l'élan, courra vers lui à une vitesse incroyable et lui donna un coup si fort qu'il en tomba par terre. Il est fort pour un nouveau.
Il ne se releva pas jusqu'à la tombé de la nuit. Ma s½ur avait déjà fuit depuis un bon moment maintenant et je pense qu'elle ne reviendrait pas de si tôt. Tant mieux.
Roy était nu et je l'avais emmené rapidement jusqu'à chez moi pour être sûr qu'aucun passant ne le voit dans cet état. Je n'avais pas fait ça par gentillesse. Je ne suis pas gentille. D'ailleurs... Roy, Roy Cooper. La ressemblance est frappante. Je l'avais déposé sur mon lit et l'avait recouvert d'une couverture afin qu'il ne se sente pas gêné en se réveillant nu devant moi. Une fois de plus, je n'ai pas fait ça par gentillesse, non. J'étais assisse sur une chaise, non loin du lit où il était installé et regardait chaque parcelle de son visage. Ses traits étaient durs et fins à la fois. Son front, légèrement recouvert de sueur, montrait une perplexité constante. Ses cheveux étaient bruns et sa peau n'était ni foncée ni claire. Il avait un visage carré mais fin en même temps. Une peau presque parfaite et une légère barbe de 3 jours. Il était bien bâti, et ses lèvres ressemblaient étrangement à celles de Matt. Cela en était presque déstabilisant. Oui, cet homme m'attirait. Et je le détestais rien que pour ça.
Une étrange et forte douleur sur ma hanche droite m'obligea à soulever mon tee-shirt pour regarder ce que j'avais. Il y avait là, une griffure assez profonde qui s'infectait lentement. Tâchant mon tee-shirt de sang, je décidais de mettre un léger pansement pour que le sang ne coule pas partout.
J'avais déjà eu une griffure d'hybride, ça ne tue pas mais ça fait horriblement mal et te met sacrément mal en point pendant plusieurs jours. Fièvre, hallucinations et j'en passe. Je poussais un soupir. Je sens que je vais m'amuser ces prochains jours. Depuis la salle de bain, en train de désinfecter douloureusement la plaie qui ne cicatriserait pas aussi facilement que les blessures habituelles, j'entendis Roy parler dans une langue que je reconnu de suite, du latin. Je ne comprenais pas cette langue. Mais ce qu'il disait ressemblait bien à une incantation. Il parlait dans un soufflement et j'approchais doucement mon oreille vers ses lèvres pour mieux entendre.

- Hodie creaturae... Odor sanguinem... Diabolus frequentat... Me fac : ne timeas... O Lucifer... Fac me dolor... Et ego vicissim... Possum pati.
 
C'est tout ce que j'avais pu comprendre de tout ce qui sortait de sa bouche. Il parlait vite dans des chuchotements presque incompréhensibles. Son sommeil était très agité. Comme un enfant qui est en train de faire un cauchemar.
J'avais très faim. Cela faisait un moment que je ne m'étais pas nourrie et la faim commençait à me tirailler tant elle était forte. De plus, si je voulais que cette griffure guérisse au plus vite, il fallait que j'ai un maximum de force.
Je décidais donc d'aller chasser le plus vite possible afin de rassasier ma soif et me permettre de rester chez moi pour surveiller ce fameux Roy.
Il était 00h00, les passants se faisaient rares, je pris la première personne, et fit mon train train quotidien, avec toujours cette peur de tuer. Et comme d'habitude, je lâchais la personne en question juste avant de la tuer, et comme d'habitude, j'avais toujours cette envie meurtrière, et comme d'habitude je me détestais d'avoir ces envies meurtrières.
Je rentrais rapidement chez moi, rassasiée. Roy dormait toujours et chuchotait toujours les mêmes choses. Ça faisait froid dans le dos.
Je décidais de le laisser dormir jusqu'au lendemain matin. Pour une fois que mon lit servait de toute façon. La seule chose que j'avais pu récupérer de ce qui appartenait à Roy, c'est un sac à dos, il y avait des affaires de sport, de cours et ce que je cherchais : son téléphone portable. Je l'ouvris, ouf, il n'y a pas de mot de passe, et envoya un court message à sa mère pour ne pas qu'elle ne lance des avis de recherche partout, surtout qu'on avait loupé les cours cet après-midi.
“Salut maman ! Je sais qu'il est tard mais je t'envoie un petit message pour te prévenir que je dors chez une amie ce soir, gros bisous, à demain !”
Et je décidais d'aller prendre une douche, histoire de me décrasser un peu. La griffure avait grossit “et merde !” pensais-je. Les vertiges commenceront certainement demain, bon, c'est l'histoire de 4/5 jours, je dirais que j'ai eu une bonne grosse gastro, ça passera.
Et je passais la nuit à contempler les étoiles par la fenêtre. Comme toutes les nuits. Sauf qu'habituellement, il n'y a pas un double de Matt qui dort dans ma chambre. Je ris presque. Oui, toute seule. Faut bien que je sois de bonne humeur parfois.
Vers 7h du matin, je décide de réveiller Roy, il faut qu'il aille en cours, et moi aussi d'ailleurs. Je plaça donc doucement ma main sur Roy et le secoua doucement.

- Roy, Roy... Réveille toi.
 
Il ouvra un ½il, puis deux, puis les referma instantanément et se mit de l'autre côté de lit, en boule. Je poussa un juron inaudible. C'est bien un adolescent, paresseux et fainéant.

- Réveille toi, faut que t'aille en cours.
 
Il plaça l'oreiller sur sa tête en poussant un grognement d'insatisfaction. Oh merde.

- T'as intérêt à te réveiller si tu ne veux pas que je te la foute dans la gueule ! Lui criais-je en claquant la porte de ma chambre assez fort pour que cela le réveille en sursaut.
 
Voilà que je joue la maman maintenant. Sérieusement, j'ai une tête à faire ça ? C'est ridicule. Je partis donc dans la salle de bain pour me préparer. J'avais envie de bien m'apprêter aujourd'hui, c'est toujours agréable de sentir le regard des filles, rempli de jalousie, sur moi. Et si il y a bien une chose que je peux vanter chez moi, c'est bien que je suis bien foutue et jolie. Je décidais de mettre un pull large noir plutôt décolleté ainsi qu'un jean slim bleu ciel moulant mon joli derrière et des bottes noires à talon qui claqueraient sur le bitume, pour mieux que l'on m'entende lorsque je marche, j'adore ça. Je plaçais des boucles d'oreilles sur mes lobes d'oreilles et pris le soin de les accorder à mon maquillage.
Monsieur Roy ne s'était toujours pas réveillé, non mais quel prince celui là ! C'était ça l'avantage d'être un vampire, tu pouvais dormir mais ce n'était pas nécessaire. Personnellement, je considérais ça comme une perte de temps. Je préférais passer mes nuits à regarder les étoiles, m'imaginant que parmi celles-ci, ma famille s'y trouve et me regarde.
Je n'ai jamais compris le système d'un hybride, leur côté vampire leur oblige à boire du sang, leur côté loup-garou leur oblige à satisfaire quelques besoins d'humain, comme dormir. Ils sont donc moitié mort, moitié vivant, c'est encore plus bizarre qu'un vampire je crois.
Prise d'une grande impatience et voyant l'heure tourner, j'ouvris ma porte de chambre et donna une claque assez puissante sur la joue de Roy, je suis sûr qu'il l'a sentirait à peine. Un clac assez bruyant se fit tout de même entendre et Roy se réveilla dans un sursaut impressionnant.

- Où suis-je ? Que s'est-il passé ? Malya ? Tu viens de me gifler ?
 
Je poussais un soupir bruyant et tourna les talons.

- Les souvenirs te reviendront, je t'ai emmené chez moi pour que tu te reposes. Pour le moment, prépare toi, on a cours.
- Hum... Pourquoi je suis nu ?
- Tu t'es transformé, du con.
 
Un sourire qu'il ne vit pas se dessina sur mes lèvres et je décidais de l'attendre dans mon salon. Il mit ses affaires de sport qui se trouvaient dans son sac. Ça va, il est pas con.
La douleur de ma griffure me fit grimacer. La journée promet d'être dure.

- Bon alors Malya, tu me racontes ?
 
Je pris mes clés d'appartement pour sortir et me retourna vers lui.

- Démerde toi !
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#Posté le dimanche 30 mars 2014 09:30

Modifié le dimanche 22 juin 2014 20:03

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